Ragnar sentit le vent dans sa barbe, ses yeux verts clair parcoururent son bateau Mjölnir, à la gloire de Thor, à son honneur, le tonnerre se répandra, la toile avec le martel de Thor au milieu, entouré d’un serpent, il en fut content. Ses cheveux épars, il entendit la douce voix de sa femme Sandra Gustavsdottir, elle s’approcha en douceur, mais rapidement, sa robe grise dansa autour de ses pieds.
Ragnar, je te vois de loin, bientôt tu seras parti, laissant ton fils avec moi. Est-il vraiment nécessaire d’y partir ?
Je n’en sais rien, c’est un sentiment, un appel, par Odin. J’irai chercher un trésor, nous n’irons là où personne n’est allé, de notre clan.
Helga souhaite t’accompagner, elle a l’âge, ta fille est courageuse, j’en doute.
Ne doute pas, elle viendra avec nous, elle a choisi la voie du guerrier, elle vaut une dizaine de mes hommes.
Je perdrai donc mon mari et ma fille, mais mon fils y restera.
Nous reviendrons, on devra partir, on va chercher de belles choses, par force si nécessaire.
Si tu réussis, ton périple, ton voyage vers l’inconnu, à un lieu inconnu, que feras-tu ?
Je prendrai ce que je pourrai ramener, puis il faut emmener un peu de marchandises.
On a préparé la nourriture, la viande et le poisson, selon les traditions.
Je vous ai vues le faire, si seulement on n’avait pas besoin de partir, par Odin.
Les nuages grisâtres furent inquiétants, le ciel cette après-midi signala un changement radical, l’hiver, Ragnar regarda sa femme, ses yeux bleu foncé, blonde, la couleur de peau plutôt bronzée, contrairement à la sienne, sa peau fut plus claire, légèrement rouge. Il regarda les vagues qui deviennent de plus en plus violentes, il fît signe à Magnus de bien attacher Mjölnir, le départ prévu le lendemain, puis il suivit sa femme pour se préparer pour la grande fête.
2
Seule dans son petit coin, son père qui sortit pour se rassurer que tout était prêt, elle regarda la robe noire, la ceinture noire, la veste d’une fourrure de mouton, son épée prête. Helga eût les yeux de son père, les cheveux de sa mère, son petit frère ressembla plus à leur mère, ayant cinq ans, trop jeune pour partir en voyage, contrairement à elle, ayant quinze ans, elle choisit sa voie, étant guerrière par nature, Freya surveillant ses pas. La déesse de guerre, l’inscription sur son épée, un texte noirci. Ce soir elle prendra sa robe blanche, la broderie, des pâquerettes sur les bras, la couronne de marguerites, des fleurs séchées, la cérémonie aurait lieu pour encourager l’équipage, que les dieux soient avec eux.
Quand les vagues violentes frappent les côtes, l’homme impuissant s’éloignant des falaises est quand-même fasciné par la force, par la beauté de cette force, sachant qu’il n’y a rien à faire, la tempête est beaucoup plus forte que lui.
Y a des gens qui vivent près d’elle, des pêcheurs qui affrontent la mer tôt le matin, qui se trouvent parfois piégés à bord de leurs petits bateaux de pêche quand la mer devient violente.Leurs familles impuissantes chez elles.
Mais rien ne peut les éloignerde la mer, car la mer fait partie de leur vie, dans leur cœur, dans leur âme, les forces de la mer font de gros dégâts, en revanche leur demeure restera la même.
La beauté de la mer, la tempête imprévisible, l’homme face à la mer, face à la tempête.
Je n’ai pas grand-chose à vous dire aujourd’hui, mais je viens de découvrir un artiste talentueux à Vervins où je passe mes vacances, Emmanuel Vielmon. Il est un artiste autodidacte, c’est-à-dire qu’il a tout appris lui-même, comme la plupart de gens qui s’y lancent, il a découvert cette technique de peinture par les vidéos sur Internet.
Allez, il montre sa technique et il prépare ses produits lui-même.
J’espère que les images vous plaisent, comme tout l’art il vaut mieux voir les tableaux en vrai. Je vous invite à visiter une exposition d’Emmanuel Vielmon si vous êtes en visite en Picardie. Il a un site Facebook, vous pouvez lui rendre une petite visite.