Je suis allée au vélo à l’Argenton-l’église, j’avais envie d’acheter le magazine National Geographic sur l’histoire médiévale. Vous en avez compris, l’histoire m’intéresse. Ce que je pense après avoir lu ce texte ci-dessous, avec les hausses du tabac les buralistes auront du mal à gérer leurs bureaux de tabac et leurs cafés, les villages français seraient désertés, le lieu où on se trouve pour une petite discussion entre copains perdu.
C’est quand-même ça la France, on se rend au café, qui est en même temps un bureau de tabac, pour un café ou un autre breuvage, une boisson alcoolisée pour certains, un Picard. En villes ce sera de la contrebande, la vente à la sauvette, comme à Barbès à côté de la station métro à Paris. La police nationale en aura du travail, ceux qui habitent près de la frontière belge iront en Belgique, 5 cartouches permises selon les directives de l’Union Européenne, 1 cartouches selon la loi française, la directive européenne compte.
Certes il faut que les gens arrêtent de fumer, il faudra trouver ce qui est rentable pour les buralistes à la place du tabac. Sinon les cafés, tel que Le Commerce à l’Argenton-l’église, seront fermés. Le résultat sera plus de chômeurs.
Il avait commencé à pleuvoir, je dus mettre ma veste avec la capuche, le ciel noirci et je l’imaginais l’arrivée de Thor, le dieu du tonnerre. Il commença à frapper avec son marteau Mjöllnir, la foudre pour créer une tempête, il aurait pu apaiser la tempête, mais il fut temps d’un orage.
Klovis s’en foutait, il chantait une chanson.
Je partais pour une aventure, loin de mon peuple, au secours, au secours, ils ont besoin de moi, j’irai là où ils seraient, je l’espère.
Je jetais un coup d’œil sur mon épaule, les gouttes d’eau coulèrent violemment. – La pluie ne te dérange pas, apparemment.
Il s’arrêta, me regardant avec ses petits yeux presque noirs. – Pourquoi la nature me dérangerait ? La pluie ne durera pas.
– Je pensai à Thor, tu le connais ? Je regardai devant moi en marchant dans une flaque d’eau. La boue fit la marche un peu plus dure.
– Si je dis qu’il est réel, me croirais-tu ?
– Tu existes, tu es assis sur mes épaules, je suppose que Thor soit là-haut.
Un silence s’installa et nous passèrent des arbustes, des arbousier et d’autres arbres, je l’imaginais des bras qui essayaient de nous rattraper. Il chantait encore avec sa voix rauque. Je me demandais quand-même dans quelle aventure je me retrouvais, une vieille femme qui avait oublié son nom de famille, qui se souvient de son prénom et dit qu’elle n’est pas âgée. Puis les Kornikades, je ne savais pas qu’ils existaient il y a trois heures.
– Tu penses à quoi ? Klovis se pencha vers mon visage.
– Juste des réflexions sur la situation. Je répondis avec un ton léger.
– C’est sérieux, n’oublie pas que tu pourrais sauver la vie de Gaëlle.
– Oui, j’en ai bien compris.
– Le village de Kerniguez sera notre première destination. Il recula rapidement.
– Joli nom, ça me plaît. Je souriais en pensant à ce nom.
Klovis se tut, je sentis son léger corps pesant sur les épaules, ses petites jambes autour de mon cou, se penchant sur ma tête. Je vis la lueur au fond d’une clairière, un chalet de quelque sorte, je me rapprochai sachant que l’habitant de la maison ne pourra pas voir Klovis, sauf si Klovis voulait se montrer. J’entendis les premiers tonnerres. – Tiens, tu viens d’arriver juste à temps, mon cher Thor.
La maison fut petite, à travers la fenêtre de la cuisine je vis un vieil homme faire des crêpes, j’allais vers la porte, la couleur de la maison semblait être gris foncé, le toit aurait dû être noir. Deux fenêtres en face, la porte d’entrée au milieu. Deux marches, je toquai et le vieil homme cria – Qui est-ce ?
– Je suis juste une passante ayant besoin d’aide. Je ne m’attendais pas qu’il ouvrirait, mais une minute plus tard il ouvra la porte d’entrée et m’invita. Il regarda mes yeux marrons, mes cheveux trempés malgré la capuche, au moins mes cheveux blancs n’étaient pas visibles. J’entrai et je ressentis l’inquiétude de Klovis, il resta silencieux. – Bonsoir Monsieur, merci de m’avoir fait entrer.
– Bonsoir Madame, que faites-vous seule en pleine nature ?
Je ne pus dire que Klovis m’accompagnea, ça restait un secret, il descendit de mes épaules, il fit un tour de la maison. Un chat dans le sofa réagit à sa présence, il lui calma. – Je souhaite juste me rendre à Kerniguez, mais comme vous pouvez constater il pleut.
Il fit signe à moi de le suivre. – J’espère que vous avez faim, car je viens de faire des crêpes, trop de crêpes comme d’habitude. C’est comme ça depuis le décès de ma femme Claire.
– Je suis désolée. Mais oui, on a… J’y reprends la parole. – J’ai faim et les crêpes me tentent.
Il alla chercher une assiette sur une étagère et des couverts dans un tiroir. – Asseyez-vous, je vous en prie.
Je m’asseyais à côté de la fenêtre, un cactus et un amaryllis, il y eût peu de plantes. – D’ailleurs je m’appelle Marie.
Il vint à la table avec les crêpes sur un plateau, il y eût deux bocaux de confiture, des fraises et de l’abricot. – Enchanté, je m’appelle Nicolas de Staël. Puis il s’asseyait avec une telle souplesse. – Faites comme chez vous, servez-vous.
Je m’y servis et je pris plutôt la confiture des fraises. Je sentis les picotements au niveau de ma cheville, je regardai discrètement Klovis qui murmurait qu’il avait faim. Je fis tomber de morceaux sur mes genoux et il les mangea. – Que faites-vous dans la vie ?
Nicolas y réfléchissait longtemps avant de répondre. – Pas grand-chose, j’ai un petit jardin, ça m’occupe. Mais c’était ma femme Claire qui avait les doigts verts, j’y continue pour me souvenir de nos bons moments.
Je parcourus les tableaux et les photographies, un tableau d’un motif de Quimper. – Au fait, je suis photographe. L’idée de m’installer en Bretagne fut spontanée.
Il baissa son regard, il y réfléchissait, releva le regard et reprit la parole. – Il y a des lieux historiques à visiter, on y parle aussi des Korrigans, mais je ne crois pas en ces petits nains. Korrigan est un nom celtique de petit nain.
– J’en ai déjà parlé, mais j’ai entendu qu’il y de nombreux Korrigans.
– C’est pas faux, mais faites attention à ces créatures fantastiques, elles pourraient être dangereuses.
– Je n’ai aucun envie de leur faire du mal. Je regardai vite fait Klovis sur mon pied droit, il fut content.
– Nous avons besoin d’elles pour aller là où les indices sont posés. Il regarda toujours et soudain il entendait les Kornikades dehors.
Je ne suis pas Catholique, ni Chrétienne, mais j’aime quand-même le calme qui règne dans une église. Ces vitraux rendent une lumière chaleureuse. C’est l’église-de-la-Trinité de Mauléon qui se trouve juste à côté de chez moi.
Est-ce qu’il y a un Dieu aux cieux ?
Que veut-il nous dire dans ce cas ? La paix devrait régner sur ce monde, je suis pacifique, mais paisible en ce moment. J’ai envie d’y croire en un seul Dieu.
Je vais dans les églises vides et les photographie, mais j’aimerais photographier les synagoques, mosquées, temples et d’autres lieux religieux. Je cherche quelque chose de bon, je crois en la bonté de l’homme, même quand je suis désespérée. C’est dans ma nature, parfois réciproque, mais surtout éphimère dans certains cas. Franchement le judaïsme m’est plus proche que les autres religions, mais j’habite la campagne française et il n’y a aucune synagogue ici.
Je sais qu’il faut croire en quelque chose d’important, en un être divin ou des êtres divins pour d’autres croyants. Cela dépend quand-même de la religion et j’espère que vous trouvez ce qu’il vous faut pour être bien dans vos peaux.
Une divinité, un être désiré par les gens, certes une chose d’important dans la vie quotidienne. Pour moi la croyance est pourtant présente, même si je ne le démontre pas. Je crois en un être divin, c’est probablement un genre de Dieu, même si c’est moi qui l’ai créé par mon propre désir. Cela me donnerait sûrement un but dans ma vie.
L’église Saint-Jouin de Mauléon fut vide la dernière fois j’étais là, mais il y eut des gens à l’extérieur, c’était comme ils eurent peur d’y entrer. Il fit beau ce jour d’été, mais il fit quand-même frais dans l’église. J’y trouvais un peu de fraîcheur dans les églises de Mauléon. Je crois que l’église Saint-Jouin m’intéresse plus que l’église-de-la-Trinité, elle a besoin d’une rénovation et ça m’intéresse à un tel point que j’aimerais photographier les tâches et défauts. La peinture qui tombe petit-à-petit des murs.
Parfois faut-il croire en un seul et unique Dieu, mais je ne le ferai pas à travers la Vierge Marie comme un Catholique.
Il fut Shabbat, j’aurais peut-être dû dire Shabbat Shalom à mes amis Juifs… Je vous aime comme vous êtes, peu importe la croyance pour moi.
N’oubliez pas, vous n’avez pas besoin de vous changer pour les autres. Soyez vous-mêmes !
Photo prise à Mauléon, les Deux-Sèvres; samedi 4 juin 2016.
Elle arrive, t’enchantera ce jour-là, te regardant avec un regard effrayant, maintenant elle s’approche de toi dans la brume, tu la vois s’approcher. Se perdre dans la peur, plutôt une peur irrationnelle penses-tu, par contre elle te fait peur.
Tu le sais, elle est là pour t’enchanter, mais tu ne sais pourquoi, ni comment…
Soudain une voix si douce, si émouvante, y résister n’est guère le choix, tu es enchanté par la Sorcière…
Mais oui, que faut-il faire pour que je le comprenne ?
Ce n’est pas une question de compréhension, plutôt de ta personnalité, se changer est comme même compliqué. Je sais que je songe beaucoup dans ma vie, un rêve peut être le porteur de l’espoir, il ne faut surtout pas croire que tout ira comme l’on veut dans la vie. Je pense souvent à ce que j’ai fait dans ma vie, tout ce qui m’a mené une vie turbulente. J’ai souvent tombé dans ma vie, l’on m’a battue et pourtant, je m’en suis levée à chaque fois.
Est-il une erreur de croire en l’humanité ?
Oui, dans certains cas je l’avoue, avoir confiance en l’humanité est bien, mais je deviens de plus en plus cynique. Je crois quand même en l’humanité, malgré ces individus qui m’ont emmerdée dans la vie et c’est ainsi. J’aime les discussions réciproques, il y a un intérêt de pouvoir communiquer malgré nos différentes opinions, il y aurait des possibilités à se comprendre. L’on court un risque de devenir amis.
Je pense dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle, pourtant la langue de mes ancêtres. Je me demande souvent : pourquoi la France ? La vie m’a menée à une vie en France, dans un village français et je suis chez moi.
En fait; je suis exténuée quand j’écris ceci, mais je n’arrive pas à m’endormir. Mon chien dort à côté de moi, l’une de mes grandes perruches calopsittes dort sur le rideau à l’autre côté, c’est le mâle et il est devenu père. Je suppose que vous voulez voir l’oisillon, donc je vous présente le fils ou la fille :
Tiens, je crois que mes pensées sont un peu floues en ce moment, mais je vais essayer de dormir, au moins quelques heures.
Je suis désolée pour avoir oublié d’y écrire, mais vous me manquez.
Nous, les citoyens du monde, vivons dans une société bien diversifiée et chacun d’entre nous est un individu qui s’apprête à vivre avec les autres individus. Nos différences font la richesse de l’humanité, pourtant nous y restons en groupes, en sociétés, comme le loup dans une meute. L’on apprend à vivre avec les autres, parfois il en est impossible.
Comme les oiseaux sur la photographie, au-dessus du texte, ils vivent ensemble en étant de différentes espèces. pourtant ils partagent un endroit où ils forment une petite société, pourtant l’homme la dirige de l’extérieur. Dont vient une question à mon esprit.
Sommes-nous aussi libres que nous croyons ?
La réponse me semble être si claire et évidente : Non, la société humaine est dirigée par des personnes au pouvoir, un pouvoir financier.
Les richesses naturelles attirent l’attention de l’Ouest et les populations locales sont exploitées par les sociétés internationales, la crème de la crème financière, les petites entreprises n’ont aucune chance face aux entreprises multinationales. Nous achetons nos produits du quotidien de l’autre bout de la Terre, même de la nourriture.
Je suis convaincue que nous devrons donner un avantage aux productions locales, si nous voulons baisser les taux de pollution, diminuer les transports inutiles. Transporter une voiture du Japon en France coûte moins cher que transporter une voiture en France. Il y a quelque chose qui y cloche. C’est bien important d’apprendre à vivre avec nos différences, mais a-t-on vraiment besoin de chercher les produits à l’autre bout du monde ?
Tous ces produits que l’on trouve dans notre société, certains sont vraiment inutiles. L’on pourrait créer une société respectueuse envers l’écologie sans éjecter la qualité de vie. Pour le faire faut-il aider les producteurs locaux, il faut vraiment se profiter du savoir-faire que l’on a à sa proximité. Pourtant nous détruisons notre propre société sans s’en rendre compte.